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where the rainbow ends (alice)

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 where the rainbow ends (alice)

~ LES JOIES DE LA COLOCATION SUR NEIGHBOURDHOOD STRIFES. ~

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sfinga - membre
Alice Spiegelman
Alice Spiegelman
my notebook
Je suis à Hamilton depuis le : 11/10/2015 et j'ai déjà échangé : 825 sms. Sur le web, on me connaît sous le pseudo de : hygge, et j'avoue, je suis schizophrène car je joue : ashley et zach. On me dit souvent que je ressemble à : lily collins, les supers sourcils. D'ailleurs, mon avatar est de : milkovich. where the rainbow ends (alice) Tumblr_nqapfqKzIk1uynfbzo3_r1_500 Dernièrement, j'ai fêté mes : vingt-trois ans, et concernant ma vie amoureuse, : je suis accrochée à un fantôme du passé. Actuellement à l'université, j'étudie : les sciences physiques parce que les molécules c'est ma passion. Pour gagner ma vie, : je valse entre les tables de la brasserie the corner. Je vis dans le quartier de : claudelands.
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Sujet: where the rainbow ends (alice)
where the rainbow ends (alice) Empty Sam 7 Nov - 14:58
Alice
Spiegelman
nom } Spiegelman, des consonances d'origines juives qu'Alice n'a pas, ou alors très lointaines.
prénoms } Alice, comme l'héroïne de Lewis Caroll, c'est le livre de chevet de sa mère. Son deuxième prénom est Moira, un prénom typiquement irlandais qu'elle a probablement hérité d'une ancêtre.
naissance } Elle a vu le jour dans la belle capitale irlandaise de Dublin, le 29 février 1992, la grosse arnaque quoi.
âge } Ce qui lui fait donc vingt-trois ans et demi. A peu près.
nationalité } Irlandaise de naissance et dans le cœur, elle a un amour inconditionné pour son pays.
origines } Née de parents irlandais Alice est une celte pure et dure. Elle sait faire des claquettes et boit de la Guinness comme personne.
orientation } Hétérosexuelle, elle n'est même pas curieuse d'essayer avec une fille.
statut civil } En couple avec quelqu'un pour oublier un autre. Oui c'est compliqué une fille.
filière et année } Passionnée de l'univers, elle en est à sa première année de master en physiques, et c'est que le début.
option(s) } Options astrophysique et sport. Il parait qu'il faut être sportif pour être envoyé dans l'espace.
profession } Meilleure serveuse de la brasserie The Corner pour arrondir les fins de mois.
feat Lily Collins

hygge / gyslie

19 yo

Toulouse

tous les jours

personnage inventé
LA COHABITATION AVEC LES HABITANTS.
J'ai toujours eu l'habitude de me mêler de rien, du coup j'avoue que je me tiens plutôt à l'écart du phénomène de cohabitation. Je fais mon possible pour ne pas déranger les habitants, et tant qu'ils ne me dérangent pas non plus tout va pour le mieux.
IMPLICATION DANS LA VIE UNIVERSITAIRE.
Je fais toujours mon possible pour me tenir à l'écart des événements, mais ça marche pas tellement puisqu'on me prend souvent au milieu de confrontations, je sais pas je dois avoir une bonne tête. A côté de ça je fais partie du club d'astronomie ainsi que de l'équipe de baseball, et je m'y investis beaucoup.
MON ORIENTATION PROFESSIONNELLE.
Depuis ce jour où, de rage d'avoir perdu une partie de monopoly, je me suis réfugiée sur le toit de la maison et je me suis perdue dans les étoiles, mon rêve est de devenir astronaute. Je sais bien que c'est presque mission impossible, mais je veux rien faire d'autre.
SI JE DEVAIS CHANGER QUELQUE CHOSE...
Les choses me vont toujours telles qu'elles sont, je sais pas, j'ai l'habitude de penser que si elles sont comme ça c'est qu'il y a une raison, et que si les choses ne doivent pas être ainsi ça finira un jour par s'arranger. Mais pour la réponse, je dirai la couleur de mes yeux, les yeux bleus c'est trop beau quoi.
sometimes you don't see that the best thing that has ever happened to you is sitting there, right under your nose

1997, Dublin. Alice a quatre ans. C'est l'agitation. La maman d'Alice a un ventre super rond, encore. Mais cette fois Alice sait pourquoi. Et cette fois, le bébé qui grandit depuis neuf mois est en bonne santé. Elle ne tient plus en place. Il neige dehors, Alice court dans la voiture, suivie de sa mère qui se dépêche comme elle peut. La fillette s'assoit sur la banquette arrière et trépigne. Dans quelques heures elle sera grande sœur. C'est arrivé à des copines à elle et Alice avait toujours voulu pareil. Un vrai bébé c'est mieux pour jouer qu'un poupon en plastique. Alice l'imagine déjà avec de longs cheveux blonds et bouclés, de grands yeux bleus, en fait, un peu comme sa poupée préférée. Dites bonjour à Madelaine. Après des heures interminables dans la salle d'attente, à remuer les jambes dans le vide parce que ses pieds touchent pas par terre du haut de la chaise où on l'a assise, Alice fonce dans la chambre d'hôpital. Leur maman est allongée dans un lit et elle a un petit tas de linge posé sur le ventre. Alice accourt, Papa tout fier sur ses talons. Maman sourit, elle a l'air d'aller bien. Elle tourne son regard sur sa petite Alice qui s'est arrêté aux pieds du lit. Viens là mon petit tigre. Elle l'aide à monter et la laisse s'installer à côté d'elle. Papa attrape sa caméra. Alice s'approche de la boule de tissu et voit deux yeux qui la fixent. Elle tend un doigt pour essayer de toucher la chose, mais une minuscule main le lui attrape avant. Salut, petite Maddie. Bienvenue chez les fous. 2000, Hamilton. Alice a sept ans. Une nouvelle rentrée, et encore une nouvelle école. La dernière a plus voulu d'Alice après sa cinquième bagarre de l'année. Heureusement ça tombait à la fin des cours, ses parents ont eu tout l'été pour lui trouver un nouvel établissement. Alice a son petit sac sur le dos, avec tous ses nouveaux cahiers et stylos dedans. Elle a même des baskets toutes neuves aux pieds. Plus de bêtises Alice, d'accord ? Elle a promis à son papa. Cette fois c'est la bonne. La main de Maddie dans la sienne, Alice marche d'un pas décidé. En plus, elle adore les rentrés. L'odeur des livres de cours neufs, une nouvelle classe, et puis peut-être des nouveaux amis. Et dans quelques jours, elle s'arrachera les cheveux pendant une dictée. Maddie dépose sa petite sœur au jardin d'enfants. Maddie, elle, elle cause pas de soucis. C'est une petite fille sage, calme, un peu peureuse mais adorable. Après un gros câlin, Alice s'assure que Maddie est entre de bonnes mains avant de continuer son chemin. La sonnerie retentit au moment où elle passe le portail. Alice rejoint son rang en courant. En retard. Ça commence bien. Elle s'installe au fond du rang, tout le monde a déjà un autre enfant à qui tenir la main. Alice se demande si elle se fera des amis cette fois. Salut, tu t'appelles comment ? Moi c'est Aaron. Tout à coup Alice sent une main tirer sur sa manche. Elle tourne la tête et voit un petit garçon blond lui sourire et lui tendre la main. Alice le regarde d'un air méfiant. Elle tire sur ses bretelles pour ajuster son sac à dos, elle regarde les autres devant, et puis elle se décide à prendre sa main. Elle allait pas rentrer en classe toute seule quand même. 2007, Hamilton. Alice a quatorze ans. Laisse-moi tranquille Papa. Alice s'est enfermé dans sa chambre depuis des heures. Son père tourne en rond devant sa porte. Elle s'est levée tôt pour être sûre d'avoir le temps de se préparer, de préparer Maddie, de garder un oeil sur son père, mais elle a craqué. C'est bientôt l'heure et elle peut pas assurer. Alice, je sais que c'est pas facile mais il faut le faire. Sa voix reste suspendue dans les airs. Alice était aussi proche de sa mère que possible. Elle partageait tout avec elle depuis toujours. Elle lui racontait tous ses secrets, même ceux dont elle avait le plus honte. Sa maman écoutait toujours. Alice n'a jamais pleuré depuis le diagnostic de sa mère. Mais aujourd'hui la réalité lui retombe sur la gueule. Comment on peut se sortir d'un cancer ? Alice est pas conne, elle savait que c'était perdu d'avance. Elle y croyait déjà plus alors que sa mère était toujours en forme, au début. Mais elle avait rien demandé, elle avait rien fait de mal. Pourquoi on lui a pris la personne qu'elle aimait le plus ? Alice je peux entrer ? L'adolescente se redresse en reconnaissant la voix de sa Maddie. La porte s'ouvre lentement et la petite Maddie entre, dans sa jolie robe noire et ses souliers vernis. Alice se reprend immédiatement. Elle a pas le droit d'avoir mal maintenant, elle doit être là pour les autres, pour sa famille, pour sa Maddie. Je veux pas y aller sans toi... Alice tend une main et amène sa sœur jusqu'à elle. Elle la prend dans ses bras et la serre fort contre elle, pour la réconforter et pour se réconforter elle-même. Pour se donner du courage. Elle a plus le droit de craquer comme ça. 2011, Hamilton. Alice a dix-huit ans. La fête a battu son plein, maintenant on met de la musique plus calme et on commence à somnoler où on peut. Par terre, sur une table, sous une chaise. Somnoler, pas dormir. Après une soirée pareille, on peut pas dormir. Tout à l'heure ils auront tous la tête dans le brouillard, et surtout une gueule de bois affreuse. Alice a fêté ses seize ans comme elle en rêvait. Ses parents lui ont laissé la maison et ont embarqué avec eux la petite Maddie, qui a pourtant tout tenté pour rester. Pourquoi tu pleures ? Elle a réussi à se garder un canapé dans tout ce bordel, et évidemment, Aaron a sa place avec elle. Elle comptait pas dormir avec quelqu'un d'autre que son meilleur ami. Elle est blottie tout contre lui dans ses grands bras, le visage niché dans son cou. Alice a trouvé la main de Aaron dans son sommeil et l'a serrée fort. Puis elle s'est réveillée en larmes. Le soleil se lève timidement au loin, il fait à peine jour. Je pleure pas. Ça sert à rien, il le sait. Il a senti qu'elle tremblait pour cacher ses sanglots. De toute façon il sait toujours. Raconte moi. Elle peut rien lui cacher, et à chaque fois qu'il dit ces mots, elle résiste pas. J'ai fait un cauchemar... Elle sert encore sa main, elle l'amène contre son coeur, mais elle sent plus le menton de Aaron sur sa tête. Il s'est redressé. Il doit s'inquiéter. Il s'inquiète toujours. Tu veux pas me dire ? Non, elle veut pas. Mais elle va le faire quand même. J'ai rêvé que t'étais plus là. Elle se redresse à son tour pour lui faire face. Elle trouve ses yeux et s'y plonge dedans. Y a plus personne autour, juste eux deux. Il est bien là, tout près d'elle. Il a pas bougé, depuis toutes ces années. T'aurais dû te douter que c'était qu'un rêve. Ça risque pas d'arriver. Il dégage tous les cheveux d'Alice en arrière et la rapproche de lui à nouveau. Elle a plus jamais fait ce cauchemar. 2015, Dublin. Alice a vingt-deux ans. Ça suffit les conneries. Deux ans c'est trop long. Je suis désolée Aaron. Pour beaucoup de choses, mais aujourd'hui surtout parce qu'elle sait qu'à l'autre bout du fil, son meilleur ami est en colère, triste, gêné, et surtout tellement loin. Ça fait trop longtemps qu'elle est partie. Mais c'était une occasion qu'elle ne pouvait pas refuser, pour son rêve. Alice s'est vue offrir un séjour en partenariat avec son université, une expérience unique qui ne pourrait que l'aider à faire ce qu'elle a toujours voulu. Plus tard, elle irait dans l'espace. Et si on l'en empêche, elle travaillerait d'arrache-pied dans une base spatiale, elle attendrait que tout le monde soit rentré chez soi pour prendre sa propre fusée et partir voyager. Mais c'était une occasion qui n'existait pas en Nouvelle-Zélande, et si Alice voulait la saisir, il fallait qu'elle parte. Sa famille et ses amis lui manquaient souvent, mais c'est l'absence d'Aaron qui lui a pété le cœur tous les jours. Quand on a passé la plus grande partie de sa vie avec une personne, comment on fait pour s'en passer ? Alice a appris à vivre loin de son meilleur ami. Mais sans Aaron elle ne vit pas, elle survit. Dis-moi, t'aurais pas dans l'idée de m'éviter en ce moment ? Alice verrouille son téléphone sans prendre la peine de répondre. Ça fait deux mois qu'elle est revenue et deux mois qu'elle le regrette. Aaron était la première personne qu'elle voulait voir en arrivant, parce qu'elle n'avait pas pu lui dire au revoir. Pendant le temps où elle était à l'autre bout du monde, ils avaient gardé contact, mais c'était différent. Au moment-même où son avion a atterri, elle a récupéré sa valise et a foncé le voir. Au bout de deux ans, il ne lui en voudrait plus d'être partie. Elle a tambouriné à sa porte, jusqu'à ce qu'une grande et superbe blonde vienne ouvrir, suivie d'un Aaron décoiffé et vêtu seulement d'un boxer enfilé à la va-vite. Ils se sont figés en se reconnaissant, et Alice a senti quelque chose en elle se fracasser en des milliers de petits morceaux. Mais quoi ?

(c) NEIGHBOURHOOD STRIFES. TOUTES REPRODUCTIONS INTERDITES.


Dernière édition par Alice Spiegelman le Mar 24 Nov - 18:30, édité 56 fois
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