smell smoke, perfume, whisky and wine.

Je suis à Hamilton depuis le : 21/11/2015

Juniper

Keynes.

nom } Keynes.

prénom } juniper.

naissance } un vingt-cinq décembre, à Manchester.

âge } vingt-cinq ans.

nationalité } néo-zélandaise.

origines } anglaises.

orientation } hétérosexuelle.

statut civil } célibataire.

filière et année } elle étudie la littérature classique, en dernière année de master degree.

option(s) } philosophie et sculpture.

profession } après les cours, elle est serveuse au Corner.

feat felicity jones

captain. (cécile)

19 ans

france

7/7j

personnage inventé

la cohabitation avec les habitants. Elle se sent plutôt à l'écart de tout ça. Mais parfois, la tête enfouie sous l'oreiller, elle maudit ces étudiants éméchés qui hurlent sous sa fenêtre. Quant aux habitants, elle n'a pas grand chose à redire. Certains sont parfois plus puérils que les étudiants eux-mêmes. Mais dans l'ensemble, ça se passe bien.	IMPLICATION DANS LA VIE UNIVERSITAIRE. Impliquée serait un bien grand mot à utiliser pour décrire Junie. Non, elle, elle rentre chez elle à peine les cours finis, ou passe des heures à la bibliothèque. Ce n'est pas qu'elle ne veut pas s'impliquer, mais ce n'est pas quelque chose qui l'intéresse.
MON ORIENTATION PROFESSIONNELLE. Juniper, elle ne sait pas vraiment ce qu'elle voudrait faire, plus tard. Elle voudrait être astronaute. Professeur de danse. Bibliothécaire. Elle voudrait être tout en même temps. Trop curieuse pour se coincer dans un seul domaine. Et pourtant, il lui a fallu choisir. Elle ne sait pas vraiment où elle va, mais la littérature, c'était un choix.	SI JE DEVAIS CHANGER QUELQUE CHOSE... Elle voudrait que sa mère guérisse. Ou mieux encore, que sa mère ne tombe jamais malade. Et que son père ne goûte jamais à l'alcool pour noyer son chagrin. Ou simplement, elle voudrait que son père soit assez fort pour ravaler sa peine, et soutenir sa fille et sa femme. Mais non. Junie est seule.

PARTIE FACULTATIVE } elle a un lapin, un énorme lapin gris, aux oreilles tombantes, qu'elle a nommé Lapin. Elle sait faire preuve d'une grande créativité. ≈ Elle fait de la danse classique et contemporaine depuis ses sept ans. ≈ Elle passe son temps à la bibliothèque, ou auprès de sa mère. ≈ Elle a peur du noir et de l'orage. ≈ Elle cache une grande peine derrière un sourire. Mais ce sourire est tout sauf faux. Non, Junie, elle sourit parce qu'elle est heureuse, malgré tout. ≈ Elle est très maladroite. ≈ Elle aime la pluie, la vraie pluie, les averses qui vous prennent par surprise et vous oblige à vous abriter. ≈ Elle est fan de vieilles chansons, de country et de folk. Mais elle aime aussi beaucoup le rock, ce qui constitue un contraste toujours saisissant avec son apparence. ≈ Ses études passent avant tout. Et l'après-université l'effraie, parce qu'elle n'a aucune idée de ce qu'elle va faire. ≈ Elle porte des lunettes quand elle travaille. ≈ Lorsqu'elle est nerveuse, elle se frotte le nez. ≈ Elle imite le dauphin à la perfection. Talent aussi divertissant qu'inutile. ≈ Elle fait très attention à sa santé et son apparence. ≈ Elle rougi beaucoup. ≈ Elle déteste les gens impatients. ≈

Elle sentait les vieux livres et le parfum. La solitude et le bon vin.

Le regard curieux et l'âme vagabonde, on la regardait, souvent. Le nez dans les bouquins, tasse de thé à portée de main. L'apparence toujours soignée, vernis rouge au bout des doigts. Un savant mélange de douceur et de dédain, Juniper. Et pourtant, elle était tout sauf hautaine.
Et parfois, vous la croiserez, dans la rue. La démarche sûre, le parapluie droit. Le sourire aux lèvres, le bonheur par toutes les pores. Parce qu'elle était ça, Junie, heureuse. Une présence imposante, et pourtant elle n'imposait rien.

Deux parents artistes. Une mère danseuse, un père peintre. Fille unique, revenus modestes. Et cette intense curiosité qui l'anime depuis toujours. Comme si chacun de ses regards lui offrait une nouvelle perception de la vie qui l'entoure. Et les chaussons de danse, passion transmise par ses gènes, elle usait ses pointes sur le parquet de la salle commune. Et les livres, les heures passées entre les étagères de la bibliothèque.

Elle sourit, cachée derrière sa frange. Pas cachée, non. Elle ne se cachait pas de ce qu'elle pensait, jamais. Seuls ses émotions restaient bien enfouies au fond. Timide, parfois. Solitaire, toujours. Langue de vipère quand il le fallait. Pas le genre à chercher les embrouilles. Mais pas le genre à se laisser écraser sans un mot, non plus.

Élevée à l'anglaise. Cols claudine et frange épaisse. La pluie et l'accent british. Elle y a passé vingt ans de sa vie. Et puis, soif d'aventure, soif de renouveau. Ses parents déménagent, et elle aussi. Elle les suivrait partout, ses géniteurs. Comme si s'en séparer, c'était perdre un morceau d'elle-même.

Et la maladie. Sa mère, en souffrance. Le cancer qui la bouffe jour après jour. Elle n'en parle jamais, à personne. Trop de peine, sûrement. Elle vit à deux pas, l'esprit toujours alerte, la peur au ventre qu'un jour, en poussant la porte, elle n'entende plus la voix de sa mère. Terrifiée à l'idée d'être celle qui la retrouverait morte. Et son père, absent. Quelque part, sans doute allongé entre deux poubelles. Elle ne s'en soucie plus, désormais. S'il ne supporte pas de voir sa femme souffrir, qu'il aille se noyer dans l'alcool. Je suis usée aussi, Papa. Fatiguée de voir son état se dégrader, jour après jour. De ne jamais être sûre de revoir son sourire en la quittant le soir. Et pourtant, moi, Papa, moi je ne l'ai pas abandonnée.

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